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Au lit, les affreux !, de Isabelle Bonameau

« Comment dormir tranquille quand on a peur des monstres ?

« Ton petit chat Sufi veille sur toi », a dit maman à Zélie.

Bon. En route pour le bois où se cachent les monstres ! Avec un lit magique et un chat veilleur, tout devient possible… Zélie et Sufi rencontrent tour à tour la Sorcière, l’Ogre et le Grand Méchant Loup. Chaque fois, Sufi devient géant et rugit.

Rahouwaaaa ! Les affreux n’ont qu’à bien se tenir.

Allez, tous en rang, mettez vos pyjamas, et au lit ! Bonne nuit ! »

Vous l’aurez compris, il s’agit d’un album aidant l’enfant de 3 à 5 ans à apprivoiser ses cauchemars, et la peur du coucher qui en découle.

Mais veillez bien à ce qu’il ait des peurs AVANT de lui lire l’album ! Car Crapouillette Ière, ma fille de 5 ans 1/2 aujourd’hui, 4 ans 1/2 à l’époque, n’avait aucune appréhension, et à la fin de la 1ère lecture de cet album, elle avait peur d’aller au lit !

Il faut dire que les affreux sont vraiment des affreux jojos ! Le grand méchant loup, l’ogre et la sorcière, que du beau monde !

D’ailleurs, cet album permet de revisiter ou de faire découvrir les grands classiques à l’enfant : l’Ogre du Petit Poucet, Le Grand Méchant Loup des Trois Petits Cochons .. Quant à la Sorcière, il y a le choix !

Le texte permet aussi de redécouvrir la chanson « Promenons-nous dans les bois », dont Sufi, la petite fille, entonne une version un poil modifié dans le texte, chansonnette qui sert un peu de « fil rouge » dans cet album court à structure répétitive.

Quant aux dessins, faits de grands aplats de couleurs vives, j’aime beaucoup, tout comme les petits détails : onomatopées du chat, correspondance des costumes/parures de lit des Affreux…

Tout ceci ouvre pas mal de pistes d’exploitation en classe maternelle. D’ailleurs, j’ai eu cet album dans le cadre de l’abonnement à l’écoledesmax de L’école des loisirs, dans la collection Minimax. Le site propose un dossier pédagogique sympathique.

En somme, voici un album fort sympathique, que Crapouillette aime à relire régulièrement maintenant qu’elle a apprivoisé et vaincu les affreux grâce à Zélie et surtout, au chat Sufi.

Chat Sufi, quoi !!!

« Au lit, les affreux ! » de Isabelle Bonameau

2009, L’école des loisirs

2011, Collection Minimax

 

C’est lundi, que lisez-vous ? #1/84

Je viens de découvrir ce petit rendez-bien sympathique chez Galléane, et j’ai décidé de m’y coller, car ça mange pas de pain, et ça permet de faire des découvertes !

C’est donc ma 1ère participation alors que c’est la 84ème édition de ce rendez-vous.

1/84

1Q84 !!!

Trop cool, trop teinté littérature, c’est un signe évident des Divinités, ça !

Bref…

Il suffit de répondre à trois petites questions ! Allez, zou !

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1- Qu’ai-je lu la semaine passée ?

La fin de « Orgueil et préjugés » de Jane Austen

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2- Que suis-je en train de lire en ce moment ?

« Romans de la Table Ronde » de Chrétien de Troyes

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3- Que vais-je lire ensuite ?

Ca va se jouer entre ceux-ci, je pense…

          

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Du coup, je constate que j’ai des chroniques en retard moi !

Sinon, toi, tu lis quoi ?

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« La grand-mère de Jade », de Frédérique Deghelt

« Les livres furent mes amants et avec eux j’ai trompé ton grand-père qui n’en a jamais rien su pendant toute notre vie commune. »

Quand Jade, une jeune femme moderne, « enlève » sa grand-mère pour lui éviter la maison de retraite et fait habiter à Paris celle qui n’a jamais quitté la campagne, beaucoup de choses en sont bouleversées. A commencer par l’image que Jade avait de sa Mamoune, si bonne, si discrète…

Une histoire d’amour entre deux femmes, deux générations, au dénouement troublant…

Voilà typiquement un livre que je n’aurais jamais acheté. Par chance, c’est ma collègue Gizou, l’amoureuse des livres, en qui j’ai trouvé non seulement une belle personne, mais aussi une interlocutrice pour partager mes expériences littéraires, qui me l’a prêté, en me disant peu ou prou que ça devrait me plaire, car c’est un livre sur l’amour des livres, l’amour de la lecture (pour les mêmes raisons, elle m’avait également prêté « Un homme à distance » de Katherine Pancol).

Et je dis « par chance », car je m’en serais voulue d’être passée à côté de ce petit bijou finement ciselé.

Pourtant, ça avait mal commencé entre nous ! Le premier soir que j’entrepris sa lecture, je ne pus dépasser les deux premiers chapitres, tellement je pleurai. La lecture de la description de Mamoune, la grand-mère de Jade, raviva en moi trop de sentiments un peu enfouis depuis la mort de ma propre grand-mère, ma Mémé, il y a un an et demi. Je posai donc ce livre, et en pris un autre dès le lendemain soir, ne me sentant pas la force de continuer la lecture du premier.

Mais une fois « Quelque chose dans la nuit » fini, j’ai été irrésistiblement attirée par « La grand-mère de Jade ». Un peu comme on écoute des chansons hyper larmoyantes après une rupture. Il FALLAIT que je le lise, que je surmonte cette épreuve, que j’exorcise tout ça.

Et grand bien m’en prit.

Déjà, ce livre est formidablement bien écrit. Il alterne un chapitre écrit par un narrateur omniscient centré sur Jade, dont on a indirectement le point de vue, et un chapitre écrit de la main de Mamoune qui raconte donc personnellement ses expériences présentes avec Jade, et passées au côté de son mari dans sa montagne.

L’ensemble se lit aisément, et on a hâte de confronter les deux points de vue.

Par ailleurs, l’intrigue est simple mais présente suffisamment de suspense pour tenir le lecteur en haleine : les tantes de Jade vont-elles « reprendre » Mamoune et la mettre dans une maison ? Que va faire Jade du point de vue professionnel et sentimental ? Pourra-t-elle concilier ceci et la vie avec sa grand-mère ? Des questions ma foi fort simples, mais trouvant une résonnance en toute personne confrontée au vieillissement des ses parents ou grands-parents.

Concernant la vieillesse, j’ai relevé ce passage dans un chapitre « écrit par Mamoune »…

Il m’est déjà arrivé de me dire que que l’un ou l’autre de mes enfants avait pris un petit coup de vieux. Est-ce que je n’oublie pas de me projeter dans mon propre vieillissement ? Il est vrai que j’avais déjà l’air plus âgé que je ne l’étais. J’ai donc gardé le même âge pendant longtemps comme un privilège accordé à ceux qu’on a privés de beauté dans leur jeunesse.

Et également celui-ci, à l’occasion de l’aventure amoureuse de Mamoune (ouiii !!!)

Depuis que j’ai rencontré Albert, je sens qu’il m’a rendu ce que j’avais perdu à la mort de Jean. Cet épanouissement si particulier qu’on éprouve dans le regard de l’autre. On n’a jamais d’âge dans ces regards-là, on n’a que le bonheur d’y être inondé de tendresse. Les miroirs n’ont aucune importance quand on vit depuis longtemps dans le regard amoureux de l’être qu’on connait par coeur.  La perte, c’est d’être brutalement placé devant cette glace qu’on a ignorée et qui semble renvoyer cet oubli de soi. On se métamorphose alors en quelques minutes, tel le portrait de Dorian Gray quand il retrouve son âge réel. Le résultat n’est pas toujours aussi laid, mais il existe un regard soudain sans complaisance qu’on porte sur soi-même, et dans lequel l’absence de l’autre ride ce visage qu’on a décidé d’examiner à la loupe.

Puis au-delà d’elles-deux et des personnes gravitant autour, il y a les véritables héros de ce roman : les livres, la lecture, l’écriture.

L’écriture du livre que Jade, journaliste, a entreprit d’écrire mais qui ne trouve pas d’éditeur. Et que Mamoune se propose de lire, critiquer, « corriger ».

C’est à cette occasion qu’on découvre que Mamoune est une dévoreuse gourmet de livres.

Tous ces livres que Mamoune a lus en cachette durant quasiment toute sa vie, cachés sous la couverture de sa Bible. Mais pourquoi lisait-elle en cachette est une question qui taraude Jade. Voici une explication qu’elle formule à propos de l’époque et du milieu où vivait Mamoune :

C’était le monde des servitudes les plus difficiles à combattre, celles qu’on doit extraire de soi-même à l’issue d’un long désapprentissage de l’acceptation, de la bêtise, de la misère qu’on croit méritée. Mamoune venait d’un pays voué à l’élégance du fatalisme.

Quant à Mamoune, voici ce qu’elle en dit :

J’ai compris que le miroir offert par ces fictions me serait désormais indispensable. L’école de Jules Ferry m’avait appris à lire, celle de la lecture allait m’apprendre à vivre.

Tu l’auras donc compris, j’ai adoré ce livre, à la fin toute particulière. Ce livre merveilleusement bien écrit, raconté, au propos si fin, délicat, qui soulève plus de questions qu’il n’amène de réponses. D’habitude, je n’aime pas ça (lisant surtout des polars, on comprend !) mais là, j’ai été séduite par tant d’intelligence et de pertinence. Je pense que je lirai d’autres livres de Frédérique Deghelt, quel que soit leur propos, car à mon avis, peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse !

> Quelque chose dans la nuit , de Mikael Ollivier

« Trois accords en boucle, un riff de guitare, un refrain… 
Something In The Night. Ils sont des dizaines de milliers à avoir entendu cette chanson. Six d’entre eux en mourront. Quatre hommes et deux femmes dont le seul lien est leur passion déraisonnable pour une star, Bruce Springsteen, le Boss. Six fans traqués par la mort de concert en concert, de Madrid à Hambourg, à Londres, Paris et Anvers. 
Suicides ? Accidents ? Une loi des séries à laquelle Damien, gendarme passionné de musique, ne peut croire. Il entraîne malgré lui son frère, le commissaire Guillaume Le Guen, dans une enquête aux quatre coins de l’Europe qui ne cesse de les ramener au plus profond d’eux-mêmes. C’est leur monde qui menace de s’écrouler, vingt années de passion partagée. C’est leur vie qui est en jeu. Car comme il est dit dans la chanson de Springsteen qui donne son titre au roman : « Rien n’est oublié ni pardonné. » »

S’il y a un livre qui avait tout pour me plaire, c’est bien celui-là ! Un polar dans l’univers du Boss Bruce Springsteen ! C’est mon gentil beau-frère Topol qui me l’a fait emmener par le Père Noël. Cependant, comme je lis en fonction des saisons (ben oui, que veux-tu…) et que l’hiver m’est plus réservé à l’Heroïc Fantasy et aux grands classique (mais instinctivement, hein, c’est pas réfléchi !), je n’ai véritablement eu envie de m’y plonger que cet été.

C’est donc fébrilement que j’entamai la lecture de ce roman écrit par un des plus grands fans de Springsteen, Mikaël Ollivier, qui a d’ailleurs écrit sa biographie dite de référence : « Bruce Frederick Springsteen » chez Le Castor Astral et préfacée par Antoine de Caunes (tu vois un peu, quoi…).

A l’issue des deux premiers chapitres, je refermai le livre, dans un état un peu bizarre… Ce n’est que le lendemain, lorsque je le repris pour en continuer la lecture, que je pus mettre un nom sur ce sentiment ; l’énervement.

Oui, la lecture m’avait énervée, et je ne savais pas trop pourquoi, d’ailleurs. J’ai donc continué plus avant, et commencé à faire connaissance avec les divers protagonistes de l’histoire, tous des fans fous-furieux du Boss, le suivant lors de ses tournées européennes, connaissant tout de lui, ayant un nombre incalculable de pirates, des photos dédicacées, des souvenirs en pagaille…

« Ne serais-je pas un peu jalouse ? » me suis-je demandée en mon for intérieur. « Est-ce pour cela que ce bouquin m’énerve ? »

J’ai encore continué, et je me suis fait une raison : ce livre m’ennuyait, et surtout, je n’aimais pas du tout les personnages. Tous des cons, selon mon jugement personnel ! Et puis la description de leur petite vie de merde, pour la plupart, censée probablement nous conduire sur l’explication des meurtres pas beaux qui touchent un à un les membres de la bande de fans, me gonflait profondément !

Mais franchement, les fans de Springsteen ne peuvent être que des gens bien !!!

(mais c’est évident, voyons ! Les cons ne peuvent pas aimer ce mec si génial, si humain, si intègre !)

Et là, on a quoi ? Des cocufieurs et cocufiés en pagaille, des histoires de coucheries, des toxicos, des folles, des dealers, des chieurs, des tristes, des médiocres… C’en est caricatural, et ça m’a saoulée comme il faut. A aucun instant je ne suis parvenue à m’attacher (et encore moins à m’identifier) à un seul des héros, qui pourtant, sont fans de Springsteen comme moi ! Non, en fait, plus que moi ! Même que c’en est maladif, pour eux ! Et en tant que bonne control freak qui se respecte, je n’aime pas les pertes de contrôle quelles qu’elles soient. Ces fans, que je pensais jalouser au début, je les trouvais en fait pathétiques, et ça m’a rendue triste.

Cela étant, j’ai tout de même continué le livre, car il est extrèmement bien écrit, et puis je voulais savoir qui était le meurtrier. Mais alors que les trois premiers quarts du livre m’ont paru longs ! Seul le dernier quart, où tout se dénoue (et où j’avais déjà deviné l’identité du meurtrier depuis un bon moment grâce aux indices semés çà et là dans le bouquin) s’accélère un peu et a trouvé grâce à mes yeux.

Par ailleurs, deux autres choses m’ont également énervée dans ce polar.

La première, c’est quand l’auteur fait intervenir Bruce, et s’autorise à le faire penser, réagir. J’ai trouvé, dans toute ma retenue objective habituelle (mon cul), que c’était un sacrilège ! Qu’il n’avait pas le droit ! D’ailleurs, en général, je déteste les fictions faisant intervenir des personnages pas encore morts. Je m’imagine célèbre et en vie, et je pense que je n’apprécierais pas du tout que l’on me fasse subir un tel « traitement ».

La seconde, c’est la deuxième enquête menée par le grand-frère du gendarme, le policier de Montpellier. Elle n’a strictement aucun intérêt, et n’apporte pas grand’chose à l’histoire proprement dite. Si c’était juste pour brouiller les pistes, c’était pas franchement la peine…

Donc tu l’auras compris, j’ai été extrèmement déçue par ce livre. Sans doute m’en faisais-je trop une fête… Cela dit, les autres critiques que j’ai pu lire sur le net sont assez positives, pour ne pas dire élogieuses ! Je pense que ma déception tient plus à ma personnalité tordue qu’au livre en lui-même.

Le mieux, c’est donc que tu t’en fasse une idée par toi-même, et surtout si tu aimes le Boss !

Je concluerai cet article en te laissant écouter la chanson qui a donné son titre au roman (« Something in the Night » sur l’album « Darkness on the Edge of Town »), et dont une phrase est le leitmotiv de l’assassin : « Nothing is forgotten or forgiven »…

Et là, c’est que du tout bon…

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« Quelque chose dans la nuit » de Mikaël Ollivier

Editions Le Passage (2011)

Miscellanees litteraires lues en 2012

Bien entendu, la triple redondance est faite exprès !!! C’est pour donner un peu de piment à mon titre, attends…

Alors, oui, bon, je sais, y’en a pas beaucoup, mais je ne lis que le soir dans mon lit. Et je ne peux pas m’en passer. Si je ne lis pas un peu, impossible de m’endormir. Il parait que c’est une forme d’autohypnose…

Et dans la journée, je lis beaucoup de blogs, revues, magasines, albums et histoires à Crapouillette Ière, et autres trucs divers et variés, notamment pour le boulot (maîtresse d’école, qui va se reconvertir et passer les concours administratifs catégories A et B…), que je ne détaillerai pas ici, mais dont je parlerai ailleurs, notamment dans la catégorie « Jeunesse ».

Donc voici.

– « Les portes du sommeil » de Fabrice Bourland : 2.5/5

Récit d’aventure génial, belle écriture élégante, sujet hyper intéressant et documenté (Paris début XXème, sur les pas de Gérard de Nerval, à la rencontre des Surréalistes, on croise André Breton…) mais alors, fin pourrie comme dans son autre roman avec Sherlock Holmes, qui me gâche tout le livre. Enfin, quand je dis fin pourrie… disons que si vous n’êtes pas réfractaire au surnaturel, ça peut éventuellement vous plaire !

– « Un homme à distance » de Katherine Pancol : 4/5

Roman épistolaire, roman d’amour à distance, donc. Beau, mais énervant dans son propos (cherchez pas, ça vient de moi, ça, la passion incontrôlable, la perte de tout sens commun à cause d’un mec, ça me gonfle)

– « L’hypnotiseur » de Lars Kepler : 4.5/5

Un polar qui vient du froid, absolument génial. Une plongée dans la folie humaine, dans l’esprit des serial killer, très flippant. Il m’a véritablement empêché de dormir, celui-là ! La fin est édifiante, la narration impeccable. Alors pourquoi juste 4.5/5 ? Car je n’aime pas du tout la narration au présent (ça me casse la fluidité du rythme, car étant tellement habituée au passé simple, j’anticipe la lecture, et là, ça marche pas…) Mais vraiment, je recommande.

– « La roue du temps » T10 de Robert Jordan : 2.5/5

Saga d’Heroic Fantasy, par l’auteur de Conan le Barbare, qui commence bien, mais s’essouffle… Et dire qu’il y a une vingtaine de tomes… Je sais pas si je vais aller au bout…

– « Avant d’aller dormir » de SJ Watson : 5/5

Véritable page turner que cette histoire d’une femme se réveillant chaque matin en ayant oublié qui elle est ! Tout est excellent dans ce livre : histoire, narration, construction, chute… Je recommande !

– « Ne le dis à personne » de Harlan Coben : 4/5

Sympa, bien construit, bien écrit, fin bien amenée.. mais il manque quelque chose pour me combler : trucculence dans l’écriture, style pas assez fleuri, personnages pas assez attachants… je ne sais pas, mais je suis un peu restée sur ma faim.

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– « Le cimetière des bateaux sans nom » d’Arturo Perez-Reverte : 4/5

Roman extrèmement bien écrit et érudit, qui prend (un peu trop) son temps. On dirait du Victor Hugo contemporain. Cela étant, le rythme s’accélère sur la fin, pour devenir quasiment trépidant ! On a alors les réponses à nos questions, et une fin très réussie qui termine l’histoire en point d’orgue, et qui m’a donné envie de lire d’autres bouquins de cet auteur particulièrement talentueux.

– « Proies » de Mo Hayder : 5/5

Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu un tel coup de coeur pour un écrivain. Dès les premières lignes du roman, j’ai été séduite. Ce roman-là est un page turner dans toute sa splendeur, mais un vrai bon, un EXCELLENT, et ce à tous niveaux : intrigue, style… Me voilà bien partie pour me payer l’intégrale de cette auteure hyper talentueuse !!! Je recommande !

– « Le sang du temps » de Maxime Chattam : 4/5

Bon bouquin, distrayant, intéressant, notamment dans la manière interactive dont l’auteur l’envisage, mais très inégal. Il m’a quand même donné envie de lire les autres livres de Maxime Chattam, car ce joli monsieur semble avoir de bonnes idées et de la suite dans les idées, tout comme un certain talent, voire un talent certain, pour l’écriture.

– « Quelque chose dans la nuit » de Mikaël Ollivier : 3/5

Polar springsteenien, où un céréales killer assassine les uns après les autres les membres d’une bande de fans du Boss. Roman qui avait donc tout pour me plaire (Springsteen + polar) mais qui m’a beaucoup déçue, à cause notamment de la personnalité des différents protagonistes. Toutefois, le livre est très bien écrit et l’intrigue bien menée. Mais je n’ai pas accroché…

– EN COURS : « La grand-mère de Jade » de Frédérique Deghelt